Un général et un soldat ! Une armée ?? Oui, une bien modeste armée. C'est le strict minimum pour être opérationnel. Mais nos militaires sont deux baroudeurs exceptionnels, heureusement ! Ils ont décidé de résister...résister ?...résister à qui, à quoi ?
Leur héroïsme échevelé pousse l'absurdité dans ses retranchements sublimes.
Une parabole par la guerre de l'ordre établi, de notre "modernité" et de ses contradictions.
Un bel exercice bien barré et jubilatoire écrit par Pierre Louki, un orfèvre en la matière...

La gare est un lieu mystérieux aux multiples histoires à la croisée de tous les destins. On y rencontre des rêveurs, des pressés, des endormis, des déprimés, des illuminés, des militaires, des excentriques ...et ...des amoureux.

Entre les passages de trains, trois personnages assis sur leur banc entretiennent une conversation pour le moins originale. Ils semblent se connaître, ou pas. Ils semblent savoir où ils vont, ou pas... Chassés croisés mouvants, jeux de séduction, interrogations sans fin, stratégies fragiles, troublés de temps à autre par la voix du haut-parleur de l’hôtesse qui s’immisce dans l’histoire.

Un huis clos explorant les rapports amoureux et filiaux, une vision acérée des relations qui lient ce trio infernal. Une comédie sentimentale touchante, tendre et nostalgique.

Avec humour, force et tendresse, avec jubilation et ténacité, cinq femmes décortiquent leurs vies, regardent autour d'elles, redressent la tête, s'interrogent sur leur place dans le monde, analysent et s'insurgent.
A leur manière, elles nous ouvrent les yeux et nous livrent leurs clés pour que demain, l'égalité entre hommes et femmes soit une évidence pour toutes et tous.
Parce qu'il est temps que les choses changent, parce que c'est ensemble que l'on avance le mieux !

Une chambre dans un hôpital psychiatrique, quatre lits, quatre femmes. L'une d'entre elles vient d'arriver, endormie. Les trois autres cherchent à percer le secret de sa présence. Peu à peu, une histoire se révèle. Ces femmes, profondément fragiles, nous livrent à travers leur langage en lambeaux, boiteux, théâtral ou absent, des bribes de leur vécu.
« Rien. Elle demande rien. De la douceur. »

Éperdument amoureux, Eitan et Wahida confrontent la réalité historique contre laquelle ils tenteront de résister.
Mais...sur le pont Allenby, entre Israël et la Jordanie : victime d’une attaque terroriste, Eitan tombe dans le coma. C’est dans cet espace-temps suspendu qu’il recevra la visite forcée de ses parents et de ses grands-parents, alors que les chagrins identitaires, le démon des détestations, les idéologies torses s’enflamment et que les oiseaux de malheur attaquent en piqué le cœur et la raison de chacun.
Que sait-on des secrets de sa famille, de quels revers de l’Histoire et de quelles violences sommes-nous tous les héritiers ?
"Ce n'est pas la vérité qui crève les yeux au héros mais la vitesse avec laquelle il la reçoit.
Lentement, il faut guérir lentement, consoler lentement. Ne rien jeter trop vite contre le mur de la connaissance."

Les confessions d'un ancien tortionnaire nazi dans un cimetière juif qu'il s'apprête à profaner. A travers sa discussion avec Judith, on se rend compte que...

« Rien n'est jamais d'une absolue clarté(...) J'étais, comme les autres, un monstre en latence, qui a malheureusement rencontré les circonstances extérieures favorables au plein épanouissement de son ignominie. En fait je n'ai pas eu de chance (…) Moi, je voulais juste être un bon petit garçon, qui voulait rien dire trop fort, pour faire plaisir à son papa, être aimé de son papa. Mais je n'ai pas réussi (...)»

Il ne s'agit surtout pas d'excuser les monstruosités de ce Milan Brasov devenu Dieter Lechbach mais de manière universelle, d'essayer de comprendre le chemin qui mène à des actes extrêmes. Nous sommes tous concernés et Milan Brasov nous le rappelle !
Replacer l'inhumanité au cœur de l'humanité car elle n'en est malheureusement pas exclue.
A l’évidence, Verticale de fureur puise ses ressorts dans la tragédie classique où pour mieux dénoncer l’horreur, il faut lui donner une tribune. Une claque qui interpelle !

>>> Disponible à la programmation

Entre nous et les étoiles, il y a une barrière qu’on appelle « l’écran ». Et de l’autre côté de l’écran, tout semble tellement… plus. Plus beau, plus fort, plus drôle, plus triste.
Et si, le temps d’une soirée, on faisait tomber cete barrière ?
Et si on laissait la lumière des étoiles illuminer un peu nos vies quoidiennes ?
Si on s’amusait à se faire des films ?
Dans « comme dans les films », quelque part entre théâtre et cinéma, 9 comédien-ne-s se souviennent des Goonies ou du « cercle des poètes disparus », jouent au carnaval de Cannes, détournent « Reservoir dogs », fantasment leur vie hollywoodienne, bidouillent des films en direct et tentent de rendre le monde plus beau par leur regard.

>>> Disponible à la programmation

Noël. Huit femmes en face à face, bloquées par la neige, autour du maître de maison défunt. Qui est le coupable de cet assassinat ? Un huis clos qui révèle les arrières-pensées, manigances, hypocrisies, jalousies, desseins démoniaques de ces femmes qui  s'interrogent, s'accusent, se disculpent. Certaines semblent plus coupables que d'autres mais aucune ne paraît tout à fait innocente... De révélations en révélations les personnalités se dévoilent...
Une cascade de répliques comiques... quoique... pour parvenir à une vérité qui n'est peut-être pas si bonne à dire...

>>> spectacle disponible à la programmation

Comédie parodique pour les enfants de 4 à 99 ans où l'on retrouve le thème de Faust traité sur le mode comique. Faut-il vendre son âme au diable pour obtenir un peu de bien-être matériel ?
Habile fourbe aux allures de Scapin, Miroir, vulgaire chat de gouttière, va devoir déployer toutes les ruses de son imagination pour se sortir des "griffes" du sorcier Pineiss...le pacte ou la vie ?

>>> Spectacle disponible à la programmation

Plaisir des jeux, violence de l’éducation, nostalgie du passé, cruauté des adultes et des enfants, échos de l’Histoire… à travers une mosaïque de textes et de situations, cinq adultes évoquent la vérité tragique, drôle, cruelle ou nostalgique du temps de l’enfance.
Ils revivent avec énergie et humour les émotions, le pétillement jubilatoire d’un temps révolu.

>>> Disponible à la programmation.

En 1h15, à travers un lieu virtuel, une famille inventée et une légende, celle de la découverte de la bistouille, c’est une fresque de notre culture régionale qui est ici peinte.
Le parcours tragi-comique (et l’allégorie sur la guerre) d’une lignée de Labistoul, famille célèbre, est retracé par Eric Bleuzé alias Prosper Labistoul, dernier descendant encore en vie, et Christian Pierron, conteur-musicien de cette saga.
On rencontre, dans L’estaminet Labistoul, des piliers de notre région comme Alexandre Desrousseaux, Jules Watteuw, Simons et Line Dariel ou encore Jules Mousseron.
Un spectacle simple et efficace qui donne envie de relire, hors des sentiers battus, nos classiques régionaux !

«Labistoul de père en fils, un spectacle à savourer jusqu’au fond de la tasse Une représentation qui met en valeur aussi les estaminets qui deviennent le lieu de quelques belles pages des traditions régionales. Labistoul de père en fils est vraiment un spectacle intemporel, riche en anecdotes, en clins d’œil et tout en subtilité, qui mérite d’entrer dans le patrimoine régional ». Nord éclair

Les quatre pestacles (indépendant l'un de l'autre)

Les noces d’or :

Chinquante ans d’mariage, des bons momints, des dispeutes...

Alphonse et Zulma nous promènent au gré de leurs souvenirs.

ils s’aiment mais ne peuvent s’empêcher de se chamailler pour des queues de cerises I

Eune journée chez Alphonse et Zulma :

" Chè à s’t’heure chi que te rintres ? "

Le ton est donné, une journée chez Alphonse et Zulma, c’est une journée où la mauvaise foi, les coups de gueule et, l’amour bien sur, sont au rendez-vous.

L’escalier de la vie :

"Chinquante ans, nous v’Ia arrivés in haut de l'équelle et parait qu’on va plus vite à déchindre qu’à monter !

C’est à l’âge de 10 ans que nous retrouvons nos deux personnages.

Nous allons les suivre jusqu’à leurs 90 ans.

De la tendresse... de l’émotion..., une vie !

''Y'a jamais rin qui va !''

(mais tout s'arrinche à la fin...)

Après « Les noces d'or d'Alphonse et Zulma », « Eune journée chez Alphonse et Zulma » et « L'escalier de la vie », revoici nos deux héros, imaginés par Simons, dans de nouvelles péripéties. Des mots simples et une langue accessible pour dessiner tous ces « petits riens » qui font la vie ! Un Alphonse toujours aussi roublard, d'une mauvaise foi... bien masculine, et une Zulma parfois dupe de ses stratagèmes mais intelligente, connaissant bien son homme, suffisamment pour ... lui laisser croire que ça marche ! Deux personnages qui s'aiment même... quand « y'a rin qui va ! »

>>> Chaque spectacle est disponible à la programmation

    Trois personnes qui ne se connaissent pas et que tout oppose sont réunies dans un salon par un étrange garçon d'étage. Seuls trois fauteuils et un bronze les accueillent. Estelle, Inès et Joseph Garcin s'apprêtent à vivre un infernal huis clos...
Tous les trois sont "inextricablement liés", ne s'accordant aucun répit. Leur enfer sera cette pièce, ces trois canapés, et leur relation inextricable et irritante...pour l'éternité.
Jean-Paul Sartre décrit ici son enfer avec brio dans lequel il n'y a ni bourreau, ni instruments de torture physique : "L'enfer, c'est les autres !"

J'ai peur que ces gens qui voulant se différencier en arrivent à marcher au pas. Tous identiques.J'ai peur de cette liberté qui fait peur au point d'engendrer des fantômes. J'ai peur de ces mensonges de ces artifices de l'homme, Fils de dieu...qui ne croient qu'en des slogans de haine. Tous identiques. j'ai peur... Il marche ! il marche ! Oui ça je sais, mais il va où ?  

JM Urbaniak nous livre cette réflexion, faite de récits bruts et de paraboles, oscillant sans cesse entre humour et drame, qui questionne chacun de nous.
"Il" avance...encore !

    Dans cette société -- la nôtre ? -- les gens n’ont plus le droit de crier en public. L’état a construit un "Critorium" aménagé de cellules capitonnées, insonorisées, où chacun pourra pousser son cri.
A travers le regard de trois femmes, le reflet d’une société malade. Une société policée, où vous êtes surveillés, fichés, faite de procédures et de consignes, où toute initiative est proscrite ; un monde qui ne laisse pas la place au rêve ni à la pensée, où le langage et les mots sont en sursis, et dans lequel il est interdit de se parler.

    Une société qui vous montre le chemin et qui vous endort. Lorsque le besoin d’’évacuer’ devient insoutenable, l’Etat a encore pensé à vous : il a construit des Critoriums et prévu le bus qui vous y amènera ! Là vous pourrez alors hurler... jusqu’au lendemain.
La contemporanéité du propos nous interpelle, l’extravagance de la situation est criante de naturel ; Ici résonne le cri de nos propres angoisses et frustrations. Par le prisme de l’humour, c'est tout le tragique d’une réalité sociale (et politique, par extension) qui fait écho. Direction Critorium est une fable sur le ‘totalitarisme moderne’ .

Quand la situation achève de se dégrader dans un pays et que le mal semble irrémédiable, on entend souvent des questions comme celle-ci: Où étaient les intellectuels, les artistes, à quel lâche et honteux silence ont-ils accepté de se laisser réduire?
Les intellectuels et les artistes athéniens ne méritent nullement ce reproche. Leur courage et leur lucidité nous amènent plutôt à poser la question suivante: comment se fait-il qu'en dépit de leurs vigoureuses mises en garde, les citoyens athéniens aient continué de se laisser glisser sur la pente de la démagogie?
A travers cette prise du pouvoir par les femmes dans des conditions bien romanesques et leurs décisions surprenantes (mise en commun de tout pour tous...y compris elles-mêmes!), Aristophane dénonce avec les armes de l'humour la dégradation de la sphère politique corrompue de cette Athènes déclinante.
Plus de 2 millénaires après, on est saisi de la contemporanéité du propos !

Farce truculente, ce monologue de fiction nous décrit le retour sur terre de Marx, furieux de voir ce que l’on a fait de ses idées et venu constater que rien n’avait changé ! Il se raconte sans s’essouffler. Et tout y passe, sa famille, l’exil, la dèche, l’amitié, ses engueulades avec Bakounine, la Commune de Paris… Sur un fond biographique réel, par la voix de Pierre Douliez, Howard Zinn nous pose de vraies questions… tellement urgentes !

Un accident.
Un bus scolaire qui tombe dans un lac gelé.
Une communauté privée de ses enfants, de cette ultime connexion avec le monde.

Les parents, confrontés à l'absence et au vide, cherchent les moyens de continuer à composer avec le monde extérieur.
Certains partent à la dérive, d'autres s'accrochent à la colère comme à une bouée...
En tout cas, tous, d'une manière ou d'une autre, se sont abstraits.

Un film choral sur "une communauté de solitaires vivant de beaux lendemains"

La vie et les hommes les déçoivent?
Qu'importe! Chacune à leur manière, ces six femmes au caractère bien trempé prennent les choses en main... sans se douter que les autres sont sur leur passage!
Ajoutez trois inconséquents grains de sable masculins, et les plans de ces furies vont vite tourner en vaste carambolage...
Elise, maltraitée par Chris, veut en finir. Juliette fait enquêter Hélène sur son mari. Catherine veille sur Pierre... et Rana rêve d'héroïsme!
Deux policiers ratés, Bardout et Roussin, complètent ce tableau...

Blaise, ancien Directeur de l’hospice, devenu lui-même pensionnaire, embarque dans une folle escapade montagnarde 4 vieilles qui vont vivre une dernière aventure extraordinaire.
Un rêve, une fable pleine d’humour qui nous offrent un champ de questions. Une parabole de rires sur la vie. Un spectacle surprenant !

«Berthe : Je n'en pouvais plus... tous ces gens autour de moi qui me prenaient mon temps, mon énergie, mes forces d'aimer... Pendant longtemps je les ai servis, sans rien remettre en question... et puis , tout à coup, je les ai haïs. J'ai craqué. Je suis partie, en emportant la caisse, sans laisser d'adresse.»

La rencontre avec Jean va bouleverser ses valeurs. Pouvait-on l'imaginer s'amusant d'un Martin naïf ou jouant la frivolité avec Annabelle ? Doit-on condamner Berthe d'avoir voulu vivre !

Tel Dr Jekyll et Mr Hyde, il y a Berthe et la comtesse Dubrowska...

Ce matin, le soleil s'est levé sur un bruit à Sereinade. Martin, le magicien, tourne en rond.
Où donc est son grimoire, son livre de magie ?
Et ce bruit infernal qui monte...
Cet étrange visiteur pourra-t-il les aider ?

Un conte en chansons et couleurs, pour les enfants à partir de 3 ans, simple, efficace, dont le principal argument n'est autre que le rêve !

Comme tous les vendredis, au «Père Tranquille», la famille Mesnard est réunie, avec ses non-dits, ses rancoeurs, ses concessions et ses regrets. Mais ce jour là, c'est l'anniversaire de Yolande et Philippe passe à la télé...

Une comédie où le rire est sans cesse présent, pour masquer les larmes, sans doute...